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Émilie Lesbros se définit comme artiste, chanteuse, poète et compositrice. On peut ajouter à cette liste qu’elle est aussi multi-instrumentiste et improvisatrice.
Le parcours artistique d’Émilie Lesbros débute dans le sud-est de la France, entre Marseille et Aix-en-Provence, mais elle s’envole vite vers de nouveaux cieux et poursuit sa carrière à Paris puis à New York, où elle s’installe en 2013 pour huit ans. Elle y multiplie les collaborations et les rencontres qui caractérisent ces vies de jazzwomen, mais surtout, elle ne cesse de monter ses propres projets. Toujours engagée politiquement, elle écrit sur le monde, les inégalités sociales et géographiques, la condition des femmes. Elle tisse une musique multicolore, saupoudrée d’une folie punk, de poésie folk, de l’énergie du rock, de la chaleur de la soul, de l’amour et de la sensualité du groove, de la liberté du jazz et de la puissance et de la transe de l’électro. Émilie Lesbros est revenue en France depuis 2020, coincée par la crise de la covid. Elle en profite pour lancer une nouvelle bombe musicale : Ona-Liza, mais aussi pour repartir sur les routes avec son duo Single Room, constitué avec la harpiste Rafaelle Rinaudo.
Entretien avec Guillaume Kosmicki
Morceaux choisis :
– Single Room, “Coming Back” (2020)
– Single Room, “Memory of the Doubt” (2020)
– Darius Jones Quartet featuring Emilie Lesbros : “Quand vient la nuit” (Le bébé de Brigitte (Lost in Translation), 2015)
– Ona Liza : “Nothing At All” (Live, 25 septembre 2021 au Triton, Les Lilas)
