Gaspar Claus, violoncelliste à l’école buissonnière 2/2

Portraits Sonores 07.11.2023

Gaspar Claus est un musicien voyageur, en quête constante de liberté. Biberonné au flamenco joué par son père, le guitariste Pedro Soler, il choisit quant à lui le violoncelle. Formé à l’école du classique au Conservatoire de Perpignan, il fait bien vite l’école buissonnière, peu enthousiaste au formatage et au monde élitiste des concours, des compétitions et des sélections. Gaspar Claus se laisse toute liberté, comme celle d’improviser et de jouer son violoncelle de manière singulière, le frotter, le gratter, le pincer, l’équiper de différents objets. Il se nourrit des rencontres qui jalonnent son parcours et illustrent par leur diversité la richesse de son univers sonore :  Angélique Ionatos, Joëlle Léandre, Serge Teyssot-Gay, Barbara Carlotti, Casper Clausen, Jim O’Rourke, Keiji Haino, Peter von Poehl, Marion Cousin ou Rone.

Dans cette deuxième partie, nous évoquons avec Gaspar Claus son rapport intime avec son violoncelle et la manière dont il a choisi d’apprendre cet instrument. Nous parlons aussi de la Nuit en la, 10h sur une seule note à la Philharmonie de Paris, le 7 octobre 2017. Parmi ses différentes rencontres, nous choisissons de détailler celle avec Rone. Enfin, nous abordons son dernier album, Scaphandre (2023).

Entretien de Guillaume Kosmicki

Morceaux choisis : 

– Gaspar Claus et Casper Clausen – “Lisboa” (Claus & Clausen, 2016)

– Bande originale du film Makala d’Emmanuel Gras – “Tombée du jour” (2017)

–  “Une île” (Tancade, 2021)

Rone feat. Gaspar Claus – “Icare” (Tohu Bohu, 2012)

–  “Beyond” (Scaphandre, 2023)

Photo © Sylvain Gripoix
Photos © Plon – Le Florida 2021

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