Notre époque est à la transversalité. On peut tout écouter, franchir allègrement des frontières de plus en plus minces entre des cultures dont la tendance de fond est de toute manière au métissage : un métissage globalisé entre les périodes historiques, entre les langages, entre les styles et les familles artistiques, entre les pratiques aussi (vidéo, musique, théâtre, danse, arts plastiques, installations…), et entre ce qu’on appelait encore il n’y a pas si longtemps le « populaire » et le « savant ».
Nous avons la joie de recevoir aujourd’hui Vincent Malassis, un artiste touche-à-tout aux multiples facettes, parfait représentant de cette voie de la transversalité. DJ, liver, mais aussi photographe et plasticien, Vincent Malassis réalise des performances et des disques entre ambient, musique concrète et musique électroacoustique, mais aussi techno et hip-hop, dans son approche singulière des platines.
Morceaux choisis :
– « iod-eq » (Alkyle, 2009)
– « Molina Bianchi » (Felger Sheds, 2010)
– « Construire une ville » (résidence à l’EHPAD Louise Leroux, mars 2017, Brest)
– « Partition » (projet autour d’une tapisserie de Bruno Peinado, 2015, disque Partition de 2016)
– « Pimp my Harp » (The Noisy World, 2019)
Portrait sonore de Guillaume Kosmicki
Voix de présentation : Amandine Dubois